La Buvette est gérée par l'association le Giessen du 15 avril au 15 octobre.
Elle est ouverte tous les jours ainsi que les jours fériés.

Mais fermée le lundi sauf le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte ainsi que les jours de pluie et de grand vent. 

Son cadre est idyllique avec la vue sur le plan d'eau,
champêtre avec le pépiement des oiseaux et le ballet des cygnes, des canards et des cormorans.

Un terrain de pétanque attend les amateurs et une aire de jeux les enfants.
Une bibliothèque est mise à disposition des visiteurs.

Des toilettes sont ouvertes seulement aux horaires d'ouverture de la buvette.

A bientôt !

Article paru dans le Giessen Infos en avril 2017 :

Une pause rafraîchissante avec vue sur le plan d’eau
par Anne Supply-Schreiber (journaliste à l'Alsace)

 

Il y a ceux qui sont derrière le comptoir et ceux qui sont devant. Mais quelle que soit leur place, ils l’apprécient, la buvette des Sept écluses, haut-lieu des activités de l’association Le Giessen de Plobsheim. D’ici quelques semaines, les bénévoles s’apprêtent à ouvrir le comptoir pour leur huitième saison.

Depuis sept ans qu’elle a ouvert ses portes, la buvette des Sept écluses a bien évolué. « Au départ, elle a été imaginée par les membres de l’association pour permettre aux participants des balades en calèche de se rafraîchir pendant que les chevaux se reposaient un peu au plan d’eau, raconte Michèle Barthelmebs, membre fondateur du Giessen, une pause bienvenue avant de terminer le parcours sur la digue, avant de passer à la partie nautique dans les barques à fond plat sur le Giessen ». Dany Michel complète : « Les participants en profitent pour passer aux toilettes, et donner une pomme aux chevaux ! »

Des débuts de la buvette à cette nouvelle saison qui commence, le responsable de l’approvisionnement et son épouse Irène ont vécu les métamorphoses du site, avec toute l’équipe de fidèles bénévoles du Giessen.

Année après année, les habitants de Plobsheim ou des communes voisines, des touristes, des sportifs, des familles en promenade autour du plan d’eau ont commencé à fréquenter le lieu.

« L’idée, c’était de mettre en valeur ce site des sept écluses, rappelle Michèle, en rénovant l’ancienne buvette qui existait déjà. Le Conseil Départemental a financé la construction du préau en forme d’ailes de canard et les toilettes sèches, sur l’impulsion de Sébastien Zaegel qui était notre conseiller alors ». On murmure même que l’élu, maire de Geispolsheim soit tombé amoureux du site…

« En 2016, toute l’équipe a pavé près de 250 m2 de surface pour rendre le lieu plus confortable, nous apprend Dany. Avec les pistes de pétanque et l’aire de jeux, c’est vraiment un lieu sympa pour toute la famille. D’ici mai, on va construire un chapiteau entre la buvette et le préau pour protéger les serveurs et les convives de la pluie ». D’autant que « certains fidèles viennent tous les jours, et restent assis pendant deux, trois ou quatre heures, complète Marthe Bapst, une des serveuses les plus assidues, il est important de faire attention à l’humidité ».

Certains bénévoles ont même suivi une formation hygiène et sécurité pour l’obtention de la fameuse Licence 3, qui permet à l’association de servir une petite restauration et des boissons durant les heures d’ouverture de la buvette. « Nous sommes bien rôdés maintenant, estime Marthe, ça marche comme sur des roulettes ».

Il y a ceux qui sont derrière le comptoir, mais aussi ceux qui aiment à se reposer devant le plan d’eau, boire un verre et passer un bon moment. Jean Schmidt est de ceux qui viennent régulièrement à la buvette. A 87 ans, il aime y « passer le temps, revoir mes amis… » Ce lieu, il le connaît depuis longtemps. « Quand j’étais plus jeune, il y avait encore les sept barrages qui lui ont donné son nom, rappelle-t-il. Le gardien nous levait deux écluses et on passait en-dessous en canoë ». Nadine Camarasa l’écoute avec attention. Cette jeune femme qui habite à Plobsheim depuis un peu plus d’un an a aussi de bons souvenirs du site : « c’est un endroit idéal pour prendre l’air, en rentrant du boulot, estime-t-elle, boire un verre et manger un morceau. On vient souvent à vélo en promenant notre chien ».

Les bénévoles du Giessen font bien les choses : l’odeur des bretzels chauds à peine sortis du four est un véritable appel à la gourmandise de celles et ceux qui passeraient par là au hasard de leur balade, comme de celles et ceux qui viennent s’attabler devant l’étendue d’eau. « Nous avons un four sur place et quand les bretzels cuisent, c’est vrai qu’ils attirent la clientèle, sourit Michèle. Beaucoup viennent en vélo ou à pied, le dimanche, pour terminer le week-end. Les personnes âgées sont plutôt là en semaine, pour jouer aux cartes ou échanger les dernières nouvelles ». Marthe Bapst se souvient, elle, de « groupes de marcheurs ou d’écoliers, qui viennent se restaurer après la balade ». On vient de Plobsheim et d’Eschau, mais aussi de Strasbourg, d’IllkirchGraffenstaden, de Nordhouse, d’Erstein et même d’Allemagne. Les cyclistes et les véliplanchistes sont aussi très contents de se restaurer à la buvette. Et même les forces de l’ordre qui patrouillent dans le secteur !

D’ici quelques semaines, la trentaine de membres va retrouver la buvette. « Nous avons toujours besoin d’aide, rappelle Dany, il suffit d’être membre de l’association, d’aimer le contact humain, d’être sérieux… » et Irène d’ajouter : « et ne pas avoir deux mains gauches ! » Forcément, il faut un nombre suffisant de bénévoles pour assurer les permanences durant la saison d’ouverture, du renfort lors des week-ends d’affluence. « On peut aider à tout âge, selon ses disponibilités, précise aussi Michèle, il règne une belle ambiance entre nous, malgré nos différences, il y a une belle osmose ». Comme Marthe, « tout le monde se réjouit d’ouvrir pour cette huitième saison, avec le même punch et la même convivialité que les années précédentes ».

Pour cette nouvelle ouverture, l’association souhaite installer deux bancs face à l’eau et faire un aménagement paysager. « Ici, devant cette immensité, on se croirait en voyage, ailleurs… » sourit Michèle. A la buvette, on peut admirer la vue, un verre à la main… et profiter de l’instant présent.

Pour finir, la phrase de Jean : « Je me sens mieux aux Sept écluses à boire une bière plutôt qu’au restaurant, d’autant qu’il y a des prix abordables pour tout le monde. »